Le mentorat peut aider les nouvelles et nouveaux arrivants à réussir leur carrière

Bruce Randall, directeur exécutif fondateur du Calgary Region Immigrant Employment Council (CRIEC), explique comment les mentor·e·s sont souvent les mieux placé·e·s pour soutenir les personnes immigrantes et réfugiées sur la voie de la réussite professionnelle en reconnaissant la valeur et les compétences qu’elles apportent au Canada.

Mentorat,Planification et réussite professionnelles

2022-01-07

Bruce Randall, directeur général fondateur du Calgary Region Immigrant Employment Council (CRIEC), affirme que les bons mentors reconnaissent les compétences et l’expérience des nouvelles et nouveaux arrivants et sont souvent les premiers à les soutenir sur la voie de la réussite professionnelle.

En plus de dix ans à la tête du CRIEC (Calgary Region Immigrant Employment Council), Bruce Randall a observé d’innombrables exemples du pouvoir du mentorat pour transformer la vie des personnes immigrantes et réfugiées.

« Nous sommes souvent l’une des premières organisations avec lesquelles les nouvelles et nouveaux arrivants entrent en contact lorsqu’ils arrivent au Canada », déclare M. Randall. Nos client·e·s nous disent souvent : « Vous êtes les premières personnes qui m’ont rappelé ce que je pouvais devenir : un·e avocat·e, un·e médecin. » Vous m’avez aidé à me relever quand j’avais une mauvaise journée et m’avez rappelé que je pouvais m’en sortir. »

Le mentorat comme voie d’autonomisation

Le CRIEC, partenaire du Moulin, recourt au mentorat comme outil pour autonomiser et aider les nouvelles etnouveaux arrivants dans leur parcours d’intégration dans leur pays d’accueil. Les avantages économiques du mentorat sont assez clairs : une croissance des revenus, une meilleure employabilité et l’avancement de carrière, comme l’indique une récente étude.

Randall soutient que le mentorat peut offrir quelque chose de plus précieux qu’une hausse de revenus ou toute autre mesure économique de la réussite. « Un bon mentorat consiste à donner aux nouvelles et nouveaux arrivants la possibilité de donner le meilleur d’eux-mêmes », dit-il. « Nous réfléchissons à la manière d’aider nos mentoré·e·s de manière holistique. Nos mentor·e·s sont à l’écoute. Ils réfléchissent attentivement à ce que ressentent leurs mentoré·e·s . Pour nous, ce n’est pas un jeu de nombres. »

Le modèle du CRIEC met aussi l’accent sur le partage d’expériences personnelles et professionnelles entre mentor·e·s et mentoré·e·s, plutôt que de se concentrer uniquement sur l’obtention d’un emploi pour les client·e·s.

« Nous pensons que l’idée du mentorat est que deux personnes se rencontrent, chacune avec ses forces, chacune apportant ses dons », déclare M. Randall. « Nous reconnaissons qu’il se passe beaucoup de choses dans la vie d’un·e nouvel·le arrivant·e, dont un ou plusieurs emplois de transition. Nos mentor·e·s pourraient les aider à comprendre le processus de reconnaissance des compétences, et leur montrer les portes qui peuvent s’ouvrir. Ensuite, nous avons l’occasion de célébrer à leurs côtés leurs réalisations professionnelles et les étapes importantes de leur carrière. »        

 « Les ancien·ne·s mentoré·e·s remercient le CRIEC d’avoir renforcé leur confiance, d’avoir reconnu leurs compétences et de les avoir valorisées. Les mentor·e·s savent quand écouter, quand offrir une tasse de thé. En fin de compte, un bon mentorat est une question d’amour et d’appréciation de l’autre et de ce qu’il ou elle peut devenir. 

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