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Le Moulin Microcrédits a contacté des professionnelles immigrantes qualifiées en sciences, technologie, ingénierie et mathématiques (STIM) de partout au Canada.
2022-02-09
Le Moulin Microcrédits a contacté des professionnelles immigrantes qualifiées en sciences, technologie, ingénierie et mathématiques (STIM) de partout au Canada. Elles donnent ici aux nouvelles arrivantes des conseils pour surmonter les obstacles et atteindre un plein potentiel professionnel.
Lorsque les femmes font carrière à temps plein en sciences, technologie, ingénierie et mathématiques (STIM), les résultats sont importants sur le plan financier.
Selon les Services économiques TD, ces femmes gagnent en moyenne 30 % de plus que celles qui travaillent à temps plein dans d’autres domaines, y compris les professions majoritairement féminines. Cependant, la recherche montre aussi que les immigrantes et les réfugiées qualifiées qui cherchent à faire carrière dans les professions, les institutions et les organisations canadiennes liées aux STIM sont encore confrontées à des défis et des obstacles uniques et imprévus à l’entrée et à l’avancement. Certaines vivent même une capacité de gain diminuée.
Il y a eu des progrès vers l’équité et l’inclusion des femmes dans les professions des STIM, mais ils ont été douloureusement lents. Les femmes sont à l’origine de 30 % de la croissance des emplois dans les STIM depuis 2010, mais elles représentent « moins d’un quart des emplois dans ces professions ». Entre-temps, Statistique Canada prévoit que les STIM devront faire face à une pénurie de main-d’œuvre jusqu’en 2024. C’est pourquoi les conseils des femmes nouvellement arrivées qui ont réussi leur carrière dans le secteur canadien des STIM sont très précieux. Nous résumons ici quelques-uns de leurs points de vue et conseils afin d’en faire profiter toutes les nouvelles arrivantes qualifiées qui aspirent à atteindre de nouveaux sommets dans le domaine des STIM.
CONSEIL DE RÉUSSITE N° 1 : Recherchez l’équivalence des titres de compétences.
Cecilia Odonkor, une ingénieure biomédicale originaire du Ghana, a immigré au Canada en 2011. Elle travaille comme ingénieure en conception de systèmes à Zimmer Biomet, où elle contribue à la recherche et à la conception de dispositifs biomédicaux orthopédiques de pointe. Selon Cecilia, les nouvelles arrivantes devraient chercher l’équivalence canadienne de leurs diplômes d’études avant de quitter leur pays d’origine.
« L’une des premières étapes importantes consiste à convertir en équivalents canadiens l’éducation et les titres professionnels en STIM de votre pays d’origine, comme le titre d’ingénieur, le doctorat en STIM, etc. C’est important, car le Canada ne reconnaît pas certains diplômes et titres professionnels ou certaines formations, explique Cecilia. Ça dépend beaucoup du pays. Une fois que l’équivalent canadien de la formation d’une nouvelle arrivante a été établi, cette dernière peut savoir si une formation supplémentaire est nécessaire si elle souhaite poursuivre dans la même voie professionnelle. C’est aussi à ce moment que vous pouvez décider de poursuivre une autre carrière dans les STIM au Canada », ajoute-t-elle.
CONSEIL DE RÉUSSITE N° 2 : Développez votre réseau professionnel, en personne ou non.
Anna Gkalimani, ingénieure en structure à Westinghouse Canada, est arrivée de Grèce en 2013. Elle souligne l’importance de bâtir son réseau professionnel, en personne et virtuellement.
« Le réseautage est essentiel pour trouver un emploi, affirme Anna, et pour rencontrer d’autres professionnelles et d’autres nouvelles arrivantes qui peuvent vous aider et partager leur expérience. Vous pouvez parler de vos problèmes avec des personnes qui comprennent. Ce n’est pas facile dans le contexte de la COVID, mais participez à des événements en ligne et n’hésitez pas à parler. Allumez votre caméra et rencontrez des gens. C’est très important et ça m’a beaucoup aidé », ajoute-t-elle.
CONSEIL DE RÉUSSITE N° 3 : N’arrêtez jamais d’apprendre.
Clarisse Baudot a immigré de France en 2002. D’abord arrivée au Québec, elle s’est installée en Colombie-Britannique en 2009. Clarisse croit que les professionnelles en STIM sont naturellement curieuses et qu’elles doivent continuer à apprendre et conserver cet état d’esprit tout au long de leur carrière.
« Comme nouvelle venue, je veux apprendre de nouvelles choses et être reconnue pour ça. Je veux le faire rapidement. De plus en plus de personnes se concentrent sur les cours en ligne, qu’elles affichent ensuite sur LinkedIn. Ce n’est pas comme d’amasser de l’expérience, mais ça apporte de nouvelles connaissances. Dans le domaine des technologies de l’information (TI), par exemple, Microsoft, Oracle ou Amazon Web Services proposent des certifications qui peuvent être plus accessibles que l’université. Certaines entreprises proposent même des formations intensives pour obtenir des certifications en 12 semaines seulement. »
Il existe d’autres mesures pour aider les nouvelles arrivantes, ou les nouveaux arrivants, à progresser dans leur carrière en STIM. Mais ces conseils sont un bon début et ils aideront peut-être un plus grand nombre de personnes à atteindre leur plein potentiel.
Les prêts abordables du Moulin Microcrédits peuvent être utilisés pour aider les nouveaux arrivants et les nouvelles arrivantes qualifiés à financer leurs programmes d’études et de formation. Vous voulez en savoir plus? Cliquez ici.